Culture

Philippe II

Au cours de la troisième guerre sainte (355-352 av. J.-C.), il se heurte à la force montante de Phocis et au tyran de Ferron, et malgré ses échecs initiaux, il parvient à les vaincre à la bataille de Krokio Pedio en 352 av. J.-C., remportant en même temps deux autres victoires dans le domaine militaire et diplomatique : la soumission de la Thessalie à la Macédoine (d'où l'intégration de la célèbre cavalerie thessalienne dans son armée) et l'acceptation de la Macédoine comme membre du congrès de l'amphithéâtre de Delphes, promouvant ainsi la Macédoine en tant que force protagoniste de la stabilité dans les affaires grecques. Mais ce n'est qu'en 338 av. J.-C., après la bataille de Chaeronia, particulièrement cruelle, que Philippe réussit à unir les Grecs. Dans cette bataille, Philippe et Alexandre, qui commandait une partie de l'armée, affrontèrent la coalition des Athéniens, des Thébains et de presque tous les Grecs du sud et les vainquirent.

Puis, avec la conférence de Corinthe, il unifia politiquement les Grecs, à l'exception de Sparte, qui choisit l'isolement et la confrontation constante avec les Macédoniens, et de la Crète, qui était neutre. Philippe, après avoir chassé sa première femme et mère d'Alexandre, Olympias, épouse une princesse macédonienne, Cléopâtre, nièce d'Attale. Lors de la fête de mariage, Attale souhaite au couple un successeur légal rapide (qualifiant indirectement Alexandre d'illégitime). Alexandre vide son verre au nez d'Attale et une terrible querelle éclate. Philippe, ivre, tire son épée, mais trébuche et tombe. Alexandre commente "voyez l'homme qui veut aller en Asie et ne peut passer par-dessus une table" ;

Olympias et Alexandre se réfugient dans la maison de son père en Épire. Le départ d'Alexandre contrarie Philippe, qui ne peut faire campagne sans régent. Alexandre revient plus tard et Philippe reprend ses plans, envoyant en juin 336 av. J.-C. dans l'Hellespont à Attale et Parménion avec 10 000 armées, pour préparer la campagne. Il organisa ensuite la célébration du mariage de la fille de Cléopâtre avec le roi des Molossoïdes, Alexandre Ier, au théâtre d'Aigai. Selon Diodore, dans une démonstration de force, Philippe entre dans le théâtre sans sa garde. Mais il a été tué par l'un de ses gardes du corps les plus fidèles, Pausanias. Pausanias est tué quelques minutes plus tard par ses poursuivants - Leonnato et Perdiccas.

Alexandre, avec le soutien d'Antipatros, qui assure la régence par intérim, est proclamé nouveau roi par l'armée. Les motifs et les auteurs moraux du meurtre n'ont pas été révélés. Mais il semble qu'elle ait eu des complices, ce qui éveille les soupçons soit des Perses, qui voulaient empêcher l'invasion de leur État, soit d'Olympias, qui se sentait humiliée, parce que Philippe avait divorcé d'elle pour une plus jeune et nièce du général Attale. Mais il pourrait s'agir de certains des opposants internes de Philippe en Macédoine et dans le reste de la Grèce.